Chercher Dieu « en toutes choses » a conduit le jésuite indien George Saju à pratiquer un style de danse sacrée traditionnel en Inde, le bharatanatyam. C’est ainsi qu’il est devenu « le jésuite dansant ». Lors d’une messe célébrée en 1999 à New-Delhi par le pape Jean-Paul II , il lui a même été demandé de danser durant l’Offertoire !
On va regarder le père Saju danser le barathanatyam :
La vidéo a été prise lors de ses tournées en Europe où il vient collecter des fonds pour son travail auprès des jeunes au Bengale. Le père Saju s’y exprime en anglais …mais surtout par sa danse.
Il se peut que tout cela me paraisse quelque chose d’un peu surprenant de la part d’un jésuite ; je laisse un instant de côté ma façon de penser occidentale pour regarder la vidéo.
Pour découvrir son apostolat auprès des dalits :
Deux articles très courts, disponibles sur internet en français, montrent comment la danse indienne a pu être au coeur de cet apostolat.
Né dans une famille chrétienne du sud de l’Inde, le jeune Saju George Moolamthurutil, profondément impressionné par Mère Teresa, part pour Calcutta. C’est là qu’il devient jésuite …et danseur. En se formant à la danse classique indienne, il n’oublie pas pour autant son « désir d’être au service de la foi et de la justice ».
Dans le centre qu’il a créé près de Calcutta pour les jeunes des couches les plus défavorisées, qu’ils soient hindous ou chrétiens, le père Saju leur donne accès à une éducation qui n’est pas purement scolaire : à travers l’apprentissage du yoga et de la danse indienne, ils découvrent « qu’ils peuvent faire quelque chose et qu’ils ont de la valeur ».